vendredi 20 décembre 2019

Jeudi 19 décembre,
Arrivée à Cervantès, port de pêche spécialisé dans celle de la langouste. Nous profitons pour y goûter, en salade avec juste une simple vinaigrette, suivi d’un fish and chips traditionnel. Sympathique!
Balade aux alentours et découverte de grandes baies ourlées de sable blanc et où il n’y a , comme souvent, personne! La dune effondrée montre les couches de sables et de roches caillouteuses accumulées au fil des siècles.

Nous avons choisi la fin d’après-midi pour une rencontre éventuelle avec des kangourous. Gagné!


Ils sont au rendez-vous .
Nous marchons également le long d’un petit lac où il y a des stromatolites, que nous avions déjà observés au bord de la mer à l’entrée de Shark bay. Souvenez vous, ce sont ces formations calcaires composées de bactéries qui ont participé à la formation de notre atmosphère terrestre (voir l’article du 22 novembre).
Bonne nouvelle, les feux de bush ont été maîtrisés donc nous pouvons poursuivre notre descente vers Perth.
Mauvaise nouvelle, mais ne nous plaignons pas trop, voici notre premier jour, ou plutôt notre première matinée de pluie.
L’après-midi le ciel se dégage lentement et j’avoue que ça m’arrange car le désert des Pinnacles, qui est le point d’attraction principal de la région, se visite au petit matin ou en fin de journée afin de profiter au mieux de la lumière que les photographes appellent les heures bleues. Ça correspond au moment où la lumière rasante met en valeur, en contraste et luminosité toute la beauté d’un endroit voire d’une personne, si l’angle choisi est bien préparé. Il y a parfois des attentes, lorsqu’un nuage met du temps à laisser le soleil donner sa pleine intensité afin que la magie opère!
Pour moi, c ‘est même parfois frustrant car je donne priorité au plaisir que mon œil reçoit de cette lumière avant d’appuyer sur le déclencheur pour garder le souvenir d’un moment furtif, d’un instantané que le cerveau enregistre et garde mieux finalement une empreinte sûrement plus frissonnante qu’un arrêt sur image.
Dans ce magnifique désert des Pinnacles, où ces espèces de menhirs composés d’un compactage de calcaire de coquillages, résiste au vent et au temps depuis des milliers d’années, on est en droit de se poser la question sur la résistance aux intempéries, tout en étant admiratif devant ce spectacle de fin de journée.






Il y avait bien longtemps que je n’avais pas remercié Dame Nature!
Et puis cette Australie, comme d’autres pays et pour d’autres raisons, nous apprend, à part le fait que tout est grand, loin et presque sans fin, que c’est l’humilité qui est essentielle devant cette nature si forte face à notre simple condition humaine (Amen !!!)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire