lundi 6 mai 2024

 Nous sommes entrés hier dans le parc d’Etosha après une escale courte dans un camping tenu par des belges flamands (pas roses hein !!!) peu acceuillants.

Quelques courses dans l’épicerie du coin où mendiants et fausses femmes de tribu Himba essaient de nous vendre quelques colifichets fabriqués on  sait où.plein d’essence comme à chaque fois que la piste sera longue et en route pour Etosha. Nous y entrons par la porte la plus ouest pour une centaine de kilomètres jusqu’au premier stop. Horix, girafes,zèbres, gnous et au loin, trop loin, nos deux premiers rhinocéros, beau début !

Le premier stop avec un point d’eau réputé se révèle décevant et pourtant j’ai passé plusieurs heures à l’affût . La piste du lendemain sur 150 kilomètres se révèle plus riche en animaux et au bout de 100 kilomètres, la surprise tant  attendue ; là juste de l’autre côté de la piste, 2 lions étendus à l’ombre d’un bosquet. Ils ont l’air repus de leur dernière chasse nocturne et se laissent filmer et photographier, l’air de dire: « fais ton cinéma et passes ton chemin je suis de bonne humeur !!!)

Ils ne se rendent  compte, bien sûr, de l’importance d’une telle rencontre. Un lion à la télé, c’est beau, impressionnant ; mais en vrai, c’est indescriptible car l’émotion de la découverte soudaine et de la proximité en font un  moment exceptionnel.












Nous poursuivons la piste jusqu’ Okaukuejo où nous passerons 2 jours à chasser de notre regard, ces animaux de la  brousse africaine assez variables selon que l’on soit dans la savane, les courtes broussailles ou arbres solitaires pour les girafes au long cou.

Avant  de poursuivre notre quête de sensations animales, il faut parler un peu de ce pays.
Comme vous l’avez constaté à mesure de mes écrits, les paysages sont d’une beauté rare et changent souvent. J’ai par contre, peu parlé des habitants qui sont, dans l’ensemble, gentils et souriants ; sauf  dans les  régions les plus touristiques où l’on ressent une certaine indifférence, à la limite de l’impolitesse. Il faut dire, à leurs corps défendant, que les touristes ne sont pas toujours à la hauteur non plus. Pressés, oubliant ou omettant de  respecter les coutumes d’un pays d’Afrique où le rythme quotidien est lent, à l’opposé d’un couloir de métro parisien !
Je vous ai  parlé des fausses femmes Himba qui essaient de vous refourguer des bibelots, ça me fait penser au village des femmes girafes en Thailande, véritable piège  touristes mal informés !
Si  vous voulez savoir ce qu’est un village de cette tribu, vous pouvez retrouver l’ émission « rendez-vous en terre inconnue » avec Muriel Robin, sur internet.
Je savais à l’avance, par les lectures de gens  qui  étaient passés en Namibie, qu’il fallait aller tout au Nord, près de la frontière de l’Angola  pour approcher les véritables tribus Himba .nous  avons volontairement fait l’impasse sur cette région infestée de  moustiques et donc de possibilité d’attraper le paludisme. Voyage gâché, non merci !
La vie est un peu plus chère qu’en Afrique du Sud car la plupart des produits alimentaires et autres sont importés de ce pays voisin. L’intérêt pour nous, tout au  long de notre voyage est  d’avoir profité d’une monnaie, que ce soit au Lesotho, au Swaziland et en Namibie, indexée sur le Rand Sud africain.
Mais revenons à nos ………….pas de moutons dans la brousse !
Etosha, parc National décevant car très mal géré ! Les pistes, pour circuler, sachant que l’on y va pour 6 à 7 heures, sont défoncées !
On a l’impression que tout va exploser dans le camping  car et c’est d’ailleurs le cas de certaines ouvertures de portes intérieures.
Mais nous nous  sommes regalés d’animaux comme zèbres, gnous , impalas, springboks, gazelles et surtout du dernier des « Big five », le rhinocéros qui est venu boire la nuit au plan d’eau éclairé. Encore  un moment rare !






Au  petit matin du lendemain, des girafes extrêmement méfiantes se pointent au bord  de l’eau pour se désaltérer, écartant  leurs grandes guiboles pour atteindre l’onde malgré ce cou aux multiples vertèbres, leur  donnant une allure plutôt comique, accentué par leur  reflet u miroir aquatique.













Et puis ce désert tout à coup ! On ne voit pas le bout de cette  plaine de terre  sablonneuse toute plate, où l’Angola, là bas tout au Nord, au delà de l’horizon, se profile . Autre pays, nouvelle frontière que  nous ne  franchirons pas.



En recherchant une pause  sur la route de Windhoek, étape ultime avant le retour en France, je réussis à réserver une nuit dans une réserve privée  qui se consacre à la réhabilitation des léopards et guépards dans le pays, car il faut comprendre qu’un pays d’Afrique qui est en plein développement économique et touristique peut avoir du mal à concilier ce nouvel engouement avec  une vie animale sauvage qui a sa place tout  naturellement mais qui pourrait gêner  cette nouvelle expansion !!!
On crée donc ce type e réserves  pour protéger et faire en  sorte que certaines espèces ne disparaissent pas. On réhabilite pour réalimenter les parcs nation aux en faune sauvage !

J’en termine là pour ce voyage qui  est passé à une vitesse folle, probablement parce que l’on ne  s’est pas ennuyé une seule seconde ;
Pas de galère, c’est important et beaucoup de moments grisants, enivrants, vibrants, grâce aux paysages, aux animaux et aux personnes bienveillantes que nous avons croisé.
Je sais que je vais devoir attendre de digérer tout cela  avant d’attaquer le montage des vidéos que je posterai ensuite sur ma page YouTube.

Merci à vous tous  qui  nous avez suivi durant ces deux mois et demi, en espérant vous avoir fait rêver et donner,peut être, l’envie de prendre la poudre d’escampette pour découvrir autre chose que ce  quotidien que nous aimons malgré tout !!!