dimanche 27 janvier 2019

Dimanche 27 janvier 2019

19 janvier, départ de Cancun en bus 22h30
20 janvier arrivée à Belize city 08h, bateau à 09h pour Caye Caulker (prononciation bélizienne: Ki Kokeur!!!)
Une heure plus tard nous voici, bien fatigués, sur cet îlot de 7 kilomètres de long pour seulement 600m de large. Toutes les ruelles sont en sable. On circule à pied, en vélo ou en voiturette de golf. Marcher et pédaler nous conviennent très bien.
Les deux devises de l'île sont: "Go slow" et "no shirt, no shoes, no problem". on peut ajouter à cette dernière, "no money, big problem".
On comprend rapidement (si je puis dire !!!) que rien ne peut se faire à grande vitesse. Le Bélize fait partie du commonwealth (les billets de banque sont à l'éfigie de "the Queen") mais une dépendance de la Suisse aurait pu lui aller comme un gant!
Bon, mise à part le sable il y a les cocotiers, les palmiers, les palétuviers, la mangrove, la mer et sa palette bleu/vert et la vie chère. Très chère !!!!
Nous sommes ici surtout pour la barrière de corail, comme je l'ai dit dans l'article précédent, mais la météo n'est pas de la partie. Comme au Mexique, il va falloir de la patience et encore de la patience !
Et ce n'est qu'après quatre jours que nous pourrons embarquer sur un voilier pour nous rendre sur la barrière.
Trois endroits sont prévus pour plonger. Au  premier, pas mal de clapot et un fort courant qui nous fait dériver vers le récif de corail. J'arrive à rejoindre péniblement le bateau, tandis que Catherine et quatre autres personnes sont recueillis par les gardes du parc national.
Petite frayeur mais tout finit bien !!!
Le vent se calme en début d'après midi et nous apprécions le deuxième arrêt le long de la barrière, où nous nageons près, voire plutôt très près (ils m'ont vraiment touché quand je filmais) des requins et des raies. Il faut croire le guide plongeur qui nous affirme que le danger c'est nous et pas le requin, mais c'est réellement impressionant d'être entouré et frôlé par ces monstres marins (monstre n'étant pas ici péjoratif mais en rapport à la taille!).
Un peu plus loin, il y a le corail, ses variantes de teintes et ses petits poissons multicolores.
C'est plus apaisant !
Et ces deux raies qui se croisent et s'embrassent au passage, c'est pas romantique tout ça ????
Nous l'attendions de pied (marin) ferme cette sortie en mer et nous n'avons pas été déçus, malgré la petite frayeur du matin !
L'île est assez tranquille. Un générateur fonctionnant au Diesel fournit l'électricité nécessire à tout le monde. Les épiceries sont tenues par des asiatiques, comme dans beaucoup d'endroits dans le monde. Les maisons sont colorées, faites de bois, de tôle etde bric et de broc.
Les pélicans sont peu farouches et attendent que le soleil se couche pour en faire autant, tout comme ce beau héron blanc qui veille les poissons, au bord de la mangrove, où quelques hippocampes picorent les mini algues.
Bref, tout va bien sous les tropiques !





Mais bon, me direz-vous que peuvent ils bien faire durant ces moments de "patience, patience" ????
Un livre, un mot croisé (merci Corinne), un Sudoku, un peu de musique ou encore, marcher dans les rues, juste pour le plaisir de regarder les gens vivre. Être spectateur, auditeur, curieux. Des plasirs simples oubliés par le fil des habitudes et du quotidien. Faire une lisre de courses pour demain ou pour la semaine. observer, écouter, s'étonner, prendre le temps de ............
Demain soir, retour en bus pour Cancun et vol vers Cuba mercredi matin pour notre dernière escale de ce voyage.

mercredi 16 janvier 2019

16 janvier 2019

L'étape suivante, même si elle s'avère intéressante, nous replace dans l'univers hostile jungle/piste.
 Nous sommes prêts, après cet épisode, pour le prochain Paris/Dakar !!!
60 kilomètres (aller/retour) de pisre difficile, pour atteindre Lanquin et Semuc Champey, réputés pour les cascades où ce sont formées des piscines naturelles d'un joli vert émeraude. Une heure de marche pour atteindre le mirador qui offre un splendide point de vue sur l'ensemble du site; puis encore une heure de descente pour enfin se baigner dans cette eau certes un peu fraîche mais si limpide.
De petits poissons n'hésitent pas à goûter (ça pique !!!) notre chair fraîche et pulpeuse (ah! ah!!!) mais ce ne sont pas des piranhas non plus; bien qu'on pourrait y croire, car nous sommes tout de même en pleine jungle guatémaltèque !
Un papillon se laisse enfin photographier (il ne m'a pas vu sans doute!!!!)
les gens du coin mène leur quotidien, le temps d'une pause sur un banc, avant d'aller laver le linge du foyer, dans ce décor de bout du monde qui ne les meut plus, tandis que nous dégustons du regard cette beauté sauvage qui nous enveloppe à pleins bras sur 360°.
Beaucoup de cacaoyers autour de nous, d'où pendent ces belles cabasses rougeâtres qui donneront un délicieux chocolat amer que nous savourons chaque jour.





Retour à la civilisation deux jours plus tard.
Nous ne sommes jamais descendus en dessous de 1500m durant notre séjour au Guatémala.
C'est un peu la chance qui nous incite à visiter Salama (rien dans les guides!), suite à la lecture d'un petit dépliant qui parle d'une église de style colonial et d'un musée de la Marimba.
Pas simple à trouver car c'est une simple maison où vivent José et son père Francisco.
On entre dans l'endroit plutôt sombre où José commence à débarasser tables, chaises, gamelle du chien et(?) sa moto qui trône au milieu de la salle. il allume quelques ampoules et le papa de José apparaît, sourire aux lèvres et porteur d'un âge certain ( j'aime bien les gens qui rient avec les yeux!).
Nous allons apprendre durant presque une heure, mais sans lassitude, toute l'histoire de la Marimba et de cet instrument inventé par les Mayas, qui connût un développement plus important à partir du 17ème siècle. C'est un peu l'ancêtre du piano mais surtout du vibraphone et du xylophone.
La démonstration de Francisco, qui a fondé l'académie de la Marimba pour que la culture musicale du pays ne se perde pas, est étonnante sur ces trois instruments de conception  différentes dans leur évolution (qualité et travail du bois).
Catherine s'y essaie avec un succès incertain mais quelle belle découverte sur la culture guatémaltèque.


Nous reprenons la route ce jour, pour rejoindre la capitale afin de prendre un vol pour Cancun (Mexique) puis un bus de nuit qui nous mènera à Belize City où nous prendrons le bateau direction Caye Caulker, petit ïlot de sable , proche de la deuxième plus grande barrière de corail au monde, après celle d'Australie.

vendredi 11 janvier 2019

Jeudi 10 janvier 2019

Dire que cette journée du 10 janvier restera marquée dans nos mémoires?
C'est une certitude !!!
Après quelques images filmées tôt le matin, sous un plafond bas, sur le marché ô combien typique de Chichicastenango, nous décidons de quitter cette ville noyée dans une torpeur triste.



Le GPS me donne le choix entre deux itinéraires pour rejoindre Coban, grosse bourgade du centre du pays. le plus court propose 4h30 de trajet pour 185 kilomètres. Le plus long proposé est de 346 kilomètres en 7h.
Le patron de l'hôtel nous dit que de toute façon nous mettrons 7 heures.
Je choisis tout de même l'option la plus courte, faisant confiance à la technologie moderne !
Quelques kilomètres après la sortie de la ville, la route laisse place à une piste pas trop mauvaise. Toutefois, nous sommes en forêt et il a plu une bonne partie de la nuit. le terrain est glissant !   Nous sommes arrêtés car un camion, venant en sens inverse, n'arrive pas à grimper une côte bien boueuse. La solidarité autochtone règle la situation en trente minutes environ.
Tout le monde repart. Durant quatres heures par la suite et toujours entourés de beaux paysages montagneux, nous alternons entre état moyen de la route et nids de dindons ( le nid de poule est trop risible au Guatemala !!!).
Catherine, qui suit l'itinéraire sur la carte, me propose de prendre le volant car elle pense que les 45 kilomètres restant semblent plus tranquilles.
Elle démarre donc sur le bitume mais se retrouve très rapidement sur une piste, boueuse, caillouteuse où l'on oublie le nid de dindon qui vient de passer au nid d'autruche !!!!
Nous mettons donc 2 heures pour faire 42 kilomètres !
Nous avons traversé des villages perdus dans la montagne guatémaltèque, où les gens nous regardaient, d'un air de dire: "mais qu'est ce qu'ils sont venus faire ici, ceux - là ???"
Merci, encore une fois au 4x4, dont les quatres roues motrices ont été d'une utilité et d'une efficacité primordiales.
J'étais tellement stressé que je n'ai jamais pensé à photogrphier ou filmer. Je ne sais même pas si c'était possible tant la voiture était secouée de tous bords.
Catherine a réalisé un exploit sur cette piste !
Elle qui tenait tant à faire un bout de route, on peut dire qu'elle fut servie !
Il y a longtemps que je ne m'étais pas couché aussi tôt !
Pas grand chose à faire à Coban, étape de transition, à part un jardin d'orchidées surprenant.
Au Guatemala, 75% des orchidées sont de petite taille, voire minuscules, mais d'une grande beauté fine.
Tellement petites, que de loin, on croirait voir unr jacinthe ou une fleur de lilas. Une loupe nous fut même fournie durant la visite, afin de mieux observer ces trsors micro naturels.













mardi 8 janvier 2019

Demain début des soldes !
Bon, vu où l'on se trouve, on s'en fout un peu tout de même.
Dernière journée sur les bords du Lago Atitlan.
Nous n'avons pas encore randonné depuis le début de notre périple, il est donc temps de remédier à la chose; d'autant que la région s'y prête.
Nous avions projeté l'ascencion du volcan San Pedro, mais, après consultation d'une agence, il s'avère que c'est plutôt dangeureux. En effet, pas plus tard que la semaine dernière, un groupe de touristes s'est fait dévaliser ( caméras, appareils photos, portables, argent, bijoux......) pendant l'ascencion du volcan.
La sagesse, s'il nous en reste un peu, nous conduit à choisir une randonnée sécurisée avec guide.
C'est donc Angel (on ne pouvait être mieux gardés !!!!) qui nous ménera au sommet du Rostro Maya, à 2600m d'altitude.
La montée est vraiment très raide mais les 1100 mètres de dénivelé sont avalés en deux heures de temps. Nous avons de l'entraînement, certes, mais la montagne c'est une autre histoire!
La vue est splendide sur le lac et les volcans alentour. Un beau dégradé de bleu et de gris nous accueille au sommet.

Angel est un guide peu causant mais souriant. Il nous explique les plantations de café et les surfaces réservées au maïs et aux potagers suivant l'alertance des deux saisons ( sèche et pluvieuse). Ils récupèrent l'eau de la montagne pour la consommation des villageois, tandis que l'eau du lago Atitlan sert aux tâches ménagères, pour résumer.
Nous redescendons à San Juan avec un taxi collectif, en compagnie de femmes Tzutuhils. Tout le monde est à l'arrière d'un pick up.
Arrivés au village, je demande à Angel si l'on peut visiter l'école et l'accueil des efants est vraiment chaleureux, tout comme les gens que nous croisons au hasard des ruelles ou ces jeunes filles préprarant les tacos (galettes remplaçant notre pain).
Demain, nous reprenons la route, vers le Nord cette fois, pour rejoindre Chichicastenango (pas facile à dire n'est ce pas ??) pour une nouvelle étape découverte à 2000m d'altitude, où nous attend le plus grand marché du pays.



dimanche 6 janvier 2019

Hier, trois heures et demie de route de montagne!
Merci le pick up, car les routes ne sont pas vraiment bonnes. On peut aller jusqu'à dire qu'elles sont pourries!
Par contre l'arrivée sur le lac Atitlan est splendide. La vue depuis la terrasse de notre logement est carrément époustouflante, voyez vous même!
Pas facile d'arriver à San Juan la laguna, mais la récompense, comme souvent, est au bout de la route.
Nous sommes ici pour trois jours et nous avions lu que le marché du dimanche à Santiago   Atitlan était un incontournable de la région. Nous sommes en pays indien Tzutuhils etça se voit ! Les costumes traditionnels portés par les femmes ou les hommes sont superbes et très originaux. Les tissus brodés main arborent des couleurs plutôt vives mais harmonieuses.
Comme chez les Tzotzils au Mexique, pas facile de photographier ou filmer. Personne n'accepte, malgré mes demandes polies et souriantes !
Je filme donc le plus dicrètement possible et utilise le zoom, pour encore plus de discrétion, na !!!!
On trouve évidemment de tout sur ce marché. Des tissus locaux, des sacs, des nappes et beaucoup de petits paysans descendus de la montagne environnante pour vendre les produits de leur jardin tels que tomates, avocats, carottes, haricots noirs, rouges ou blancs, cacahuètes, ananas, mangues, grenades, mandarines ou bananes et j'en passe.
Donc pas uniquement un bonheur pour les yeux !
On suit les mouches, par contre, pour accéder au marché couvert ou viandes et tripailles sont étalées sans hygiène apparente !
Pas franchement envie d'acheter. On est bien vaccinés d'accord, mais immunisés ? Peut-être mais pas forcémment contre tout..............







vendredi 4 janvier 2019











 Au revoir mexque ! Au revoir uniquement car nous y repasserons par deux fois, pour rejoindre le Bélize puis Cuba.
Un petit vol de deux heures nous a mené, hier, de Cancun à Guatemala city.
Prise en main de la voiture de location à l'aréoport. Nous avons opté pour un pick up 4x4 car notre fidèle "guide" nous le conseille pour certaines régions du pays et nous connaissons déjà l'engin qui nous a mené sur les pistes du désert d'Atacama au Chili voici deux ans.
En route pour Antigua à une trentaine de kilomètres de la capitale et à 1500m d'altitude.
Nous tenions à visiter cette ville, réputée pour être une des plus belles de l'Amérique centrale. On retrouve les couleurs vives des maisons comme dans certaines villes du Mexique mais les rues pavées ( pire que Paris / Roubaix !!!!) et le style colonial espagnol très présent done une atmosphère particulière au lieu.
Mais ce sont surtout ces volcans qui nous entourent qui intensifient cette atmosphère !
Sur la première photo (à la fin du texte) on voit bien le "Fuego" qui fume et hier soir le haut du cratère était, par moments, rougeoyant. Très impressionnant ! D'autant plus que sa dernière forte éruption ne date que de juin 2018, Brrrrrrrrr !!!!
A sa droite, c'est l'Acatenango qui culmine à 3976m, tandis que, derrière la maison, et tout proche, se dresse l'Agua. Ces deux derniers sont en sommeil mais...........
La ville, disposée en damier (bien pratique pour se repérer), grouille de  piétons, taxis, scooters et de ces fameux bus chromés, colorés (comme maquillés à outrance), bruyants et polluants.
Antigua a été, à maintes reprises, victime de tremblements de terre terribles et certains édifices, même presque tous, en gardent traces. D'autres, restaurés, montrent des façades chargés de motifs qui pourraient faire penser à de gros gâteaux agrémentés de crême Chantilly.
Et comme un peu partout dans le monde, des enfants jouent et des gens vivent malgré ces dangers qui les cernent.
Demain nous quittons Antigua pour le Lago Atitlan afin de passer quelques jours chez les indiens Tzutuhils, cousins  des Tzoziles que nous avons rencontré dans la région de San Cristobal de las casas au Mexique.