Mardi 28 novembre 2017
Les conditions météo incertaines nos font quitter l'île de Koh rong Samloem un jour plus tôt que prévu mais comme nous ne voulons pas rater notre vol vers Siem Reap puis le Thaïlande nous préférons jouer la prudence! Nous avons profité de notre dernière journée pour prendre un petit bateau pour passer un moment dans une baie sur la côte ouest de l'île. Seul moyen d'atteindre ces coins reculés où la nature est préservée (mis à part les plastiques......) mais où le singes et autres serpents (cobra, naja.....) sont encore tranquilles et ne s'aventurent pas près des habitations (tant mieux pour eux mais aussi pour nous !!!). La plage est splendide, quasiment déserte et les couleurs du couchant donnent à l'ensemble un aspect bout du monde irisé!
Lorsque nous rejoignons notre logement, je profite pour photographier les deux femmes charmantes qui se sont occupé de notre chambre et de nos repas du soir souvent très bon, malgré que le poulet fut un peu trop souvent au menu !!!!
Nous rejoignons donc le continent et Sihanouk Ville pour terminer le séjour cambodgien qui fut varié et empli de ces sourires quasi permanents et si agréables de la part d'une population qui a tant souffert de toutes ces guerres. N'oublions pas que le pays est ouvert au tourisme depuis 1998, c'est à dire hier !!!!!!

Samedi 25 novembre 2017
Tiens c'est la sainte Catherine aujourd'hui! Bonne fête ma chérie!
Nous sommes depuis mercredi, sur ce petit caillou en face de Sihanouk Ville. Le soleil tape fort mais il y a du vent. Jeudi nous sommes partis à la conquête (le mot est juste!) de "Clearwater Bay", une plage paradisiaque mais uniquement accessible à pied ou par bateau ( beaucoup trop cher !!). Et ça c'est le genre d'endroit qu'on aime découvrir! Il faut tout d'abord longer deux plages qui pourraient être jolies si il n'y avait pas tout ces plastiques, canettes etc ..... C'est le point noir du cambodge! Avant, ils mangeaient dans des feuilles de bananiers (assiettes jettables!) et puis ils ont connu le plastique. Ils utilisaient la fibre de coco et le bambou pour les paniers, les nasses de pêche .... Le plastique, c'est bien connu, est nettement moins biodégradable que les matières utilisées auparavant donc le résultat est là. Nous longeons donc les plages poubelle puis traversons un bras de mer sur un banc de sable (eau jusqu'aux genoux) pour arriver sur des cailloux (dont un rigolo à la tête d'un hippopotame !!!) pour remettre les chaussures de marche et traverser durant 35 minutes la jungle assez compacte, sur un chemin bien balisé et accompagnés par le chant strident (le mot n'est pas juste !!!) des cigales d'ici. Branchez une scie sauteuse, une scie circulaire, un rabot électrique et vous aurez une idée du bruit proféré par ces bestioles! A l'arrivée par contre c'est magnifique. Immense plage de sable blanc et fin, eau limpide (normal vu le nom!), petit ponton pour les pêcheurs du coin. Que demander de plus? Une bière? Pourquoi pas puisque le seul resto de l'endroit propose une bière gratuite à celui, ou celle qui amènera un sac rempli de détritus collectés sur la plage. Je comprends mieux la relative propreté de la baie. Mais l'écologie peut-elle mener à l'alcoolisme ?????

Le lendemain, nous essayons un chemin de jungle qui doit nous mener à une autre anse perdue de l'île, mais pas de chance,au bout d'une heure de marche nous tombons sur une clotûre de fils barbelés. Dommage! Allez demi tour!
Depuis, le vent s'est levé beaucoup plus sérieusement et les bateaux ont bien du mal à accoster les pontons. Nous apprenons même qu'un des bateaux qui rejoignait Sihanbouk Ville ce matin a pris l'eau et en partie coulé !!!!!

Mardi 21 novembre 2017

Dernière journée à Kampot! Le soleil, enfin, nous fait l'honneur de sa présence. Nous partons explorer, en tuk tuk (c'est vraiment le moyen de transport le plus pratique et le moins onéreux pour visiter)la campagne alentour. Les paysages de verdure entre rizières, cocoteraies et bordures d'eucalyptus sont vraiment très beaux. Premier arrêt au lac "secret" qui porte bien mal son nom vu son étendue! Difficile donc d'en faire un coin "secret"!
Puis, visite de "La Plantation" (en français dans le texte!) où l'on cultive le fameux poivre de Kampot. Nous apprenons tout, ou presque, sur cette liane venue de Chine (partout ces chinois !!!) au 13ème siècle et qui, grâce raisonnée, a trouvé sa place (le poivre, pas la liane......) sur la table et dans la cuisine de grands chefs. L'appellation est protégée bien sûr! On démarre donc d'une liane de 30 centimètres, qui grimpe le long d'un tuteur jusqu'à 4 mètres, puis qui fleurit et donne ses premiers fruits qui sont verts (poivre vert à utiliser frais)

Les baies commencent à rougir. On récolte alors ces deux baies, les vertes qui doivent être utilisées dans les deux mois et les rouges que l'on va ébouillanter, laisser sécher, pour obtenir le poivre rouge de Kampot (très fort et parfumé et à ne pas confondre avec les baies roses !). Le poivre vert, non utilisé frais, deviendra, en séchant, le poivre noir que nous connaissons tous sur nos tables. A "La Plantation" on cultive aussi le curcuma et quelques ananas. Le site, surplombant le lac "secret"est superbe et les maisons de vrai style cambodgien, en bois rouge, sont très belles également.

Nous verrons, sur la route du retour vers Kampot, un village de pêcheurs très typique et une chute d'eau perdue dans la jungle cambodgienne.

Notre étape à Kampot prend fin car demain matin nous reprenons la route, toujours en bus, pour Sihanouk Ville puis le bateau pour Koh Rong Sanloem (comma ça se prononce!)
Notre dernière semaine au Cambodge se passera sur une île !!!!!

Lundi 20 novembre 2017

Arrivés vendredi à Kampot. Fin de la saison des pluies? Ah! Bon! Mais quand ? C'est pluies torrentielles tous les jours et énormes orages la nuit ! Nous arrivons à trouver une paire d'heures par ci, par là, où le soleil veut bien faire un semblant d'apparition, pour marcher ou rouler en vélo. C'est dommage car, comme vous pouvez le constater sur certaines photos, la lumière est très belle ici.
Kampot est une petite ville de province plutôt calme en comparaison de Phnom Penh et y circuler est plus facile. Hier, Catherine a du prendre un tuk tuk pour rentrer au logement, roue arrière crevée sur le vélo prêté par l'hôtel ! On retrouve, dans l'architeture des maisons de ville, le style colonial français du temps de l'Indochine, comme on disait à l'époque.

Balade en tuk tuk ce lundi, à Kep, 25 kilomètres de Kampot, où nous découvrons notre première plage du voyage. Petite baie assez jolie et propre. Nous sommes venus ici pour le marché aux crabes et pour déguster le fameux crabe au poivre vert de Kampot. Un régal de saveurs épicées. Nous n'aurions pas dû prendre les beignets de calamars en entrée! Je n'ai pas très faim ce soir et je sais pourquoi !

Je vous mets une petite vidéo de ce petit marché odorant et coloré où le quotidien des cambodgiens n'est pas dérangé par l'oeil indiscret de ma caméra !

Jeudi 16 novembre 2017

Notre séjour à Phnom Penh prend fin demain. Comme je le disais dans l'article précédent, nous avons parcourru la ville à pied durant ces cinq jours. Ciel bas et gris dans la journée, pluie et orage la nuit, tel fut notre lot cette semaine. J'attendais, pas de pied ferme mais presque, ce jeudi pour visiter le palais royal, car la météo était annoncée clémente voire ensoleillée. Déception !!!! La météo était conforme mais toutes les rues entourant le palais étaient barricadées par des centaines de policiers en arme. Cérémonie officielle nous dit on! Dommage pour le palais royal qui semblait bien beau. La monarchie ce n'est plus ce que c'était. Ah, le bon temps de la guillotine !!! Tout fout le camp....
Je profite toutefois de cette belle lumière pour saisir un bonze en pleine sieste au beau milieu d'un temple, une vieille dame cambodgienne émiettant du pain sur un tapis, pour les oiseaux ou un bouddah hilarant.

Nous trouvons un petit resto qui fait des pâtes maison. ça change du riz !!!!
Au revoir la pollution et les paradoxes de cette cité en plein développement où la   pauvreté et le blingbling des nouveaux riches se côtoient en mettant mal à l'aise les visiteurs observateurs que nous sommes.

Nous comptions prendre le train pour rejoindre Kampot dans le sud du pays mais les horaires n'étaient pas pratiques, donc nous continuerons en bus notre périple comme nous le faisons depuis le début de ce voyage au Cambodge.

Juste pour vous donner une idée de la circulation dans Phnom-Penh !

Lundi 13 novembre 2017

Bien arrivés samedi après-midi dans la capitale. Nous avons déjà connu, depuis notre arrivée dans le pays, les affres de la circulation (bruit, pollution......) mais ici c'est le pompon! Tuk tuks, scooters, gros 4x4 se mélangent dans tous les sens dans un capharnaüm assourdissant et indescriptible. Nous sommes bien logés, dans un grand aappartement avec piscine sur le toit. Un régal !!!

La visite d'un temple nous offre un moment de tranquilité voire de paix qui font du bien aux tympans. Et puis, il y a souvent ce côté kitsch mais rigolo de certaines statues jouxtant une jarre emplie de belles fleurs de lotus. Et cet autel où reposent les offrandes, c'est pour les bonzes ou pour les singes? C'est pour Bouddah voyons ne blasphème pas Philippe! Ah c'est pour ça qu'il si bien portant! Oui je comprends mieux!
Nous avons opté la marche pour découvrir Phnom Penh car c'est probablement le moyen le plus adapté pour profiter de cette fourmilière géante où quelques vestiges de l'architecture française coloniale demeurent.

Les marchés offrent aussi un spectacle alliant couleurs et odeurs. On passe de la quincaillerie à la droguerie, aux fripes en tous genres, aux bijouteries, aux étals de fruits et légumes, à la boucherie, à la poissonnerie, tout cela sous un couvert en tôle ondulée étouffant au travers d'un dédale d'allées plus étroites les unes que les autres. claustrophobes s'abstenir !!!!!
Ce lundi nous sommes aller visiter le musée du génocide. Ce n'est pas trop ma tasse de thé car j'ai gardé un souvenir marquant d'un camp de concentation (Ravensbrück) que j'ai visité à l'âge de 15 ans! Mais je me suis dit que pour l'histoire et la mémoire, c'était important. J'avoue que j'ai eu un peu de mal à tout accepter tellement cet épisode est horrible. Comment peut-on déshumaniser de la sorte? Comment peut-on torturer au nom de ............de rien en fait! Ces Khmères soit disant libérateurs ont, entre 1975 et 1979, torturé et assassiné près de 20000 personnes (hommes, femmes enfants) dans ce sinistre camp S-21. Il ne faisait pas bon être instituteur, professeur, avocat, médecin. Même le fait de porter des lunettes était suspect. C'était pour ces fous, un signe d'intelect !!! L'audioguide (en français) est très bien fait mais par moments, les comentaires donnaient le frisson, faisaient venir la larme alors que la gorge se serrait! Très difficile cette visite mais indispensable pour comprendre la bêtise humaine dans toute son horreur!

Vendredi 10 novembre 2017

Mercredi nous avons quitté Siem Reap en bus pour l'étape suivante au cambodge qui nous a mené à Battambang, 200 kilomètres dans le Sud Ouest de Siem Reap.
Nous sommes dans la capitale du riz cambodgien et sommes logés dans un superbe hôtel dans la campagne alentour, au calme!

Balade en vélo, visite des rizières, temples ont été nos activités principales. c'est en vélo que nous avons au mieux découvert la région. Petits villages de pêcheurs en bordure de rivière, enfants et adultes souriants, végétation luxuriante. Visite d'un temple situé sur une colline dominant les rizières environnantes. Quelques singes non agressifs(ce n'est pas toujours le cas !!!!)nous accompagnent. Ils sont souvent à traîner autour des temples car ils profitent des offrandes faites par les gens. Dans les offrandes il y a des fleurs, de l'encens mais aussi des fruits (mangues, bananes....) donc le singe, pas bête, est à l'affût !
A la fin de cette journée, on nous fait attendre au pied de la colline, devant une grotte, pour soit disant voir des chauve souris. On s'attend plutôt à un attrappe nigaud vu le monde, mais alors que la nuit pose doucement son voile sombre, de la falaise surgit un flot de chauve souris incessant durant presque 10 minutes. Notre tuk tuk driver dit qu'une estimation a été faite et porte à 7 millions le nombre de bestioles !!!!! Impressionnant.
Le lendemain, nous découvrons un peu ce qui tourne autour du riz: alcool, galettes etc....
Notre court mais intéressant séjour à Battambang prend fin et c'est vers la capitale, Phonm Penh que le bus nous conduira demain.