mercredi 16 janvier 2019

16 janvier 2019

L'étape suivante, même si elle s'avère intéressante, nous replace dans l'univers hostile jungle/piste.
 Nous sommes prêts, après cet épisode, pour le prochain Paris/Dakar !!!
60 kilomètres (aller/retour) de pisre difficile, pour atteindre Lanquin et Semuc Champey, réputés pour les cascades où ce sont formées des piscines naturelles d'un joli vert émeraude. Une heure de marche pour atteindre le mirador qui offre un splendide point de vue sur l'ensemble du site; puis encore une heure de descente pour enfin se baigner dans cette eau certes un peu fraîche mais si limpide.
De petits poissons n'hésitent pas à goûter (ça pique !!!) notre chair fraîche et pulpeuse (ah! ah!!!) mais ce ne sont pas des piranhas non plus; bien qu'on pourrait y croire, car nous sommes tout de même en pleine jungle guatémaltèque !
Un papillon se laisse enfin photographier (il ne m'a pas vu sans doute!!!!)
les gens du coin mène leur quotidien, le temps d'une pause sur un banc, avant d'aller laver le linge du foyer, dans ce décor de bout du monde qui ne les meut plus, tandis que nous dégustons du regard cette beauté sauvage qui nous enveloppe à pleins bras sur 360°.
Beaucoup de cacaoyers autour de nous, d'où pendent ces belles cabasses rougeâtres qui donneront un délicieux chocolat amer que nous savourons chaque jour.





Retour à la civilisation deux jours plus tard.
Nous ne sommes jamais descendus en dessous de 1500m durant notre séjour au Guatémala.
C'est un peu la chance qui nous incite à visiter Salama (rien dans les guides!), suite à la lecture d'un petit dépliant qui parle d'une église de style colonial et d'un musée de la Marimba.
Pas simple à trouver car c'est une simple maison où vivent José et son père Francisco.
On entre dans l'endroit plutôt sombre où José commence à débarasser tables, chaises, gamelle du chien et(?) sa moto qui trône au milieu de la salle. il allume quelques ampoules et le papa de José apparaît, sourire aux lèvres et porteur d'un âge certain ( j'aime bien les gens qui rient avec les yeux!).
Nous allons apprendre durant presque une heure, mais sans lassitude, toute l'histoire de la Marimba et de cet instrument inventé par les Mayas, qui connût un développement plus important à partir du 17ème siècle. C'est un peu l'ancêtre du piano mais surtout du vibraphone et du xylophone.
La démonstration de Francisco, qui a fondé l'académie de la Marimba pour que la culture musicale du pays ne se perde pas, est étonnante sur ces trois instruments de conception  différentes dans leur évolution (qualité et travail du bois).
Catherine s'y essaie avec un succès incertain mais quelle belle découverte sur la culture guatémaltèque.


Nous reprenons la route ce jour, pour rejoindre la capitale afin de prendre un vol pour Cancun (Mexique) puis un bus de nuit qui nous mènera à Belize City où nous prendrons le bateau direction Caye Caulker, petit ïlot de sable , proche de la deuxième plus grande barrière de corail au monde, après celle d'Australie.

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