mardi 17 décembre 2019

Je ne vous ai pas encore parlé de notre quotidien et des australiens. Avec ces derniers, les rapports sont courts, juste posés d’un d’un bonjour comment allez-vous (how are you going?).
Ils parlent un australo-anglais mâché et rapide qui me font douter de mes capacités de compréhension. Vous l’avez saisi, c’est succinct, poli mais pas toujours souriant. Du vrai bon british quoi!!!
Pour l’alimentation, pas de problèmes particulier. Nous trouvons approximativement les mêmes produits que chez nous; que ce soit en viande, poisson, fruits et légumes.
Les deux seules choses vraiment différentes sont le pain et le fromage. Nous avons tout de même trouvé une féta et de la mozzarella australiennes convenables.
Concernant le vin, pas de soucis non plus car le pays fournit quelques jolis flacons que ce soit en blanc ou en rouge, élaborés à partir de cépages bien de chez nous tels Sauvignon, Chardonnay, Semillon, Merlot, Cabernet .......
Question prix, c‘est similaire à la France. L’essence est par contre bien moins cher. Le diesel tourne autour des 90 centimes d’euros pour atteindre 1,10 dans les contrées perdues et profondes du bush.
N’oublions pas également que nous sommes dans l’ouest sauvage du pays et que les prix explosent du côté de Sydney ou Melbourne.
D’autre part, dans les coins perdus mais proches de l’océan (Indien pour l’ouest), ils désalinisent l’eau de mer pour obtenir une eau courante, certes non potable, mais suffisante pour la douche, la vaisselle, les lessives et les toilettes.
A méditer pour nous nous qui tirons la chasse à l’eau potable !!!
Lundi 16 décembre, nous quittons la superbe baie de la dynamite direction Cervantès, toujours plus sud.
Le guide parle en bien de Julien Bay, nous décidons s’y faire un stop. Belle plage avec possibilité de snorkeling. Deux jours pourquoi pas? Surtout qu’à la réception du camping on nous annonce la route bloquée, au nord de Perth, par des incendies dans le bush. Nous savons par les infos que la côte Est entre Sydney et Brisbane est ravagée par le feu et nous sentions à l’abri. Ceci se passant à quelques 100 kilomètres plus au Sud donc « wait and see  » comme disent nos amis d’outre manche!
Le vent monte à nouveau ce qui n’est pas forcément une nouvelle rassurante pour les incendies!!!
J’en profites pour pour fixer des mouettes curieuses  mais pas rieuses alors que nous lisons, tranquilles sur la belle plage du village.
Les températures sont plus douces et ça fait un bien fou d’être moins confiné et de pouvoir marcher et nager sans attendre les heures fraîches et courtes des matins et soirs.
Nos amies Caroline et Jean Pierre nous ont quitté, pas pour les mêmes raisons, vers d’autres horizons éternels, mais nous les avons perdu. Ils nous manquent. Encore un vide dans nos vies dans lesquelles  nous passons tant de temps à les remplir.
Nous ne sommes finalement qu’un gruyère et nous nous appliquons à remplir les vides des trous de nos existences.
Je crois qu’il est temps surtout que j’aille me coucher !!!


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