mercredi 4 décembre 2019

Lundi 2 décembre au matin; avant que la chaleur vienne poser sa chape de plomb, nous quittons cet endroit attachant où, avec patience, j’ai fini par surprendre une famille d’émeus. Et puis cette carcasse d’un vieux pick-up qui m’a de suite interpellé dans cet espace désertique où ce squelette désuet marque à la fois un endroit et une époque pour ce propriétaire fermier possédant presque 1500 km2 de terre. Nous sommes dans les grands espaces, c’est sûr !!!
Il faut environ 2 heures 30 de conduite pour rejoindre Denham, seule ville village importante dans cette contrée perdue du trident, sur la carte, et qui rote un nom exotique certes, mais un poil terrifiant de « Shark bay » (baie des requin).
La route pour y accéder est superbe. Tantôt cette pampa à laquelle nous nous habituons depuis 2 semaines; puis tout à coup,  basculant en haut d’une côte ou sortant d’une courbe, une étendue de bleu azur, marquée d’un vert émeraude en finissant en bord de côte par un blanc nacré, non pas de sable mais de coquillages écrasés.
La Polynésie est proche dans la comparaison, mais non c’est différent. Les bleus s’en approche mais les verts sont ici plus marqués, moins fondus et le blanc nacré transcende. C’est unique !
La lune grossit doucement chaque soir et elle a abandonné Jupiter et Vénus qui furent quelques soirs des compagnons de nuit furtifs, un peu comme une rencontre de bistrot d’un soir où le monde a été refait. Car peut-être est-il nécessaire qu’il le soit; où du moins repensé avec un peu plus d’attention envers et ce et ceux qui nous entourent...........
Mardi 3 décembre, visite de Monney Mia (rien à voir ni avec les singes, ni avec ABBA !!!!).
Ici c’est le dauphin qui est à l’honneur.
J’avoue être extrêmement réticent envers tout ce qui concerne le monde animal lorsqu’il n’est pas observé dans son milieu naturel ou qu’il sert d’attraction. C’est donc très septiques que nous allons sur ce site pourtant réputé.
Nous sommes rapidement rassurés par les explications des guides.
C’est un endroit particulier car viennent ici deux ou trois mères accompagnées de leurs petits en période d’allaitement. Ils profitent de cette partie calme et peu profonde de la baie afin que le bébé tète tranquillement, à l’abri des requins tigres qui sont à l’affût plus au large.
Pour que nous puissions mieux les observer, les guides leurs jettent 3 poissons pas plus. Cela dure environ 20 minutes puis mamans et bébés dauphins regagnent le large. Aucun contact avec l’animal, tout est fait pour un temps d’observation depuis la plage. Personne dans l’eau !
Nous sommes convaincus.
Un beau pélican tombe sous mon charme (ah ah !!) et pose fièrement !







2 commentaires:

  1. Nous avons bien apprécié vos commentaires et photos à la découverte de cette partie occidentale australienne naturellement belle, surprenante et désertique. Effectivement la traversée du bush a dû être un peu rude atmosphériquement.
    Pour les parties filmées, cela ne fonctionnent pas : cela doit être à la forte chaleur... Continuez bien votre périple australien et ... peut-être que vous rencontrerez un ancêtre flamand...
    Zotches et bons vents...frais tant qu'à faire... des Bastennois

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