vendredi 10 janvier 2020

8 janvier,
Arrivée à Walpole vers midi, après un dernier bain dans les eaux calmes de « Greens pool ».

Décor nouveau et changeant. Nous avons l’impression d’être au bord d’un  lac, alors que c’est un bras de mer (inlet en english!) intérieur (qui vient de l’extérieur !!)qui fait environ 5 kilomètres sur 5.
Une lagune toute calme où les australiens s’adonnent au kayak et à la pêche.
Environnement bucolique !
Nous explorons l’intérieur des terres pour randonner sur le Mount Frankland, à environ 35 kilomètres au nord de Walpole, dont 15 kilomètres de piste de terre rouge, genre tôle ondulée, qui fait vibrer le camion de partout et couvre l’extérieur comme l’intérieur ( alors que tout est fermé !!!) d’une fine couche de poussière rouge/orange qui exaspère Catherine.
La température est idéale pour randonner, autour de 22°, dans ces karris (eucalyptus) immenses cherchant à respirer la lumière quelques 45 m plus haut!
Au sommet,une cabane où quelqu’un veille 24h sur 24, durant les mois très secs de l’été australe, afin de donner l’alerte en cas de fumée, donc de feu probable.
Le panorama est superbe et on a l’impression d’être très haut, alors que nous ne sommes qu’à 500 mètres d’altitude.
Dire que ça sent l’eucalyptus ? oui c’est évident, les narines puis les poumons s’emplissent de ce nectar qui n’est pas sans rappeler la résine de pin.
le lendemain nous visitions la Valérie des géants.
Ni monstre ou créature extraordinaire en cet endroit, toujours important pour les aborigènes Noongar.
Le site présente différents karris  (eucalyptus) qui en moyenne culminent aux environs de 40m.
Certains peuvent atteindre 75m !
Ces géants sont toutefois sensibles car leurs racines restent proche de la surface.
Ils sont donc, ainsi fragilisés en période de pluie continue et de grands vents.
Les responsables de ce parc national ont eu la merveilleuse idée de placer un ensemble de passerelles qui permettent, sur 600m, de se balader à hauteur de la canopée. Génial !!!
Ces géants aux pieds si fragiles sont creusés parfois en leur base, donnant un aspect monstrueux sur ce parcours nommé: Le chemin de l ‘ancien empire.
très poétique n’est-ce pas ?










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