mardi 21 janvier 2020

17 janvier 2020,
Voilà, nous entamons les deux dernières semaines du voyage.
Nous retrouvons l’océan Indien pour remonter vers le Nord et Perth, notre point de départ et d’arrivée en Australie.
Les journées se suivent et ne se ressemblent pas. La météo est capricieuse. Un jour grand soleil, peu de vent 32°, le lendemain soleil, vent 24° et le jour suivant nuages, bruine, grand vent 20°.
On se baigne, courageux que nous sommes, pas longtemps mais appréciant le côté vivifiant de la chose. D’ailleurs, après, on a chaud !
Nous sommes du côté de Margaret River, région viticole importante où les Cabernet, Merlot et Shiraz ( Syrah chez nous) font des vins rouges bien sympathiques.
Le vent fort venu du large fait le bonheur des surfeurs, planchistes et kitesurfers.
Des panneaux explicatifs, à l’entrée des plages, préviennent des dangers et entre autres, de la présence possible de requins. Extrêmement rassurant, mais cela n’empêche pas les gens de se baigner en toute quiétude.
Nous avons appris, en effet, qu’il ne fallait pas faire une phobie systématique, mais qu’il est important de respecter certaines règles.
Par exemple, lorsque l’eau est trouble, trop remuée, le requin s’approche plus facilement des côtes (d’où l’expression: nager en eaux troubles???)
De toute façon je ne crains rien car à chaque fois que j’en croise un, il ne me regarde même pas et ne répond jamais à mon « Bonjour ». D’une impolitesse ces bestioles.
Catherine hurle dans le mégaphone pour qu’ils s’éloignent. Ils ont peur et fuient.......
Ce mégaphone sert effectivement à alerter les surfeurs en cas de présence de requins !






Nous passons ensuite, les 19, 20 et 21 janvier en free camping. Il y a un moment que nous n’avions pas pratiqué cet exercice, pas toujours facile. J’ai déjà expliqué, dans un autre article, la saleté et le manque de savoir vivre de certains qui ont obligé les autorités locales à prendre la mesure d’interdiction du « free camping ».
Cependant, j’en ai parlé également, il est compliqué de trouver une place dans un camping car nous sommes en période de grandes vacances scolaires d’été.
Le principe est d’être entièrement autonome en eau et électricité et de trouver ds endroits, même interdits, ou il faut se faire discret. On peut alors profiter, une fois la nuit tombée et que les cacatoès criards se soient tus, du bruit des vagues et plonger la tête dans le beau ciel étoilé de l’hémisphère Sud.
Ce fut le cas à Eagle bay, un peu au Nord de Dunsborough.
A Busselton, ce fut un parking goudronné en bord de mer, près de toilettes et douche publiques propres.
A Bunbury, le parking en front de mer est très bruyant en journée. Le vent s’es remis à souffler fort depuis Busselton que nous avons quitté après avoir arpenté la seconde plus longue jetée au monde (1840 mètres). Elle s’avance droit vers l’horizon et servait de quai aux barreaux de commerce, à voiles et à vapeur de la fin du 19 ème siècle. Elle a tenu son rôle avec fierté jusqu’en 1978 où un cyclone l’a en partie détruite.
Le gouvernement de l’époque voulut la démanteler complètement, mais c’était sans compter sur les habitants soucieux de défendre un bâtiment historique et un travail utile à la région. Ils défendirent la reconstruction via une association.
La jetée est réouverte au public depuis 2011 mais les bateaux ne viennent plus car la modernité a joué son rôle et ils sont accueillis maintenant 50 kilomètres plus au Nord, dans le port de Bunbury.
Durant son activité commerciale les navires déchargeaient les marchandises sur la jetée et étaient acheminées sur la terre ferme à l’aide d’un petit train à vapeur dont la locomotive est exposée à l’office de tourisme.
Une bien belle histoire pour ce monument local !
Autre symbole que l’on rencontre le long des interminables routes de la côte Ouest, les arbres peints en bleu. Ceci est fait pour rappeler les dégâts de la déforestation dans le monde.
Même la mouette locale enrage des ses cris perçants face à ce désastre !!!
Un phare ne se laissant pas dominer par une vulgaire plante, un pêcheur dans le couchant espérant son dîner et ainsi s’achève une journée ébouriffante et iodée !!!


1 commentaire:

  1. Encore merci de nous faire partager ces images de cette partie de l'Australie sauvage et rude. Finalement, d'un jour à l'autre les écarts de températures semblent plus importants que dans l'hexagone. Il faut vous attendre quand même à avoir des températures qui oscilleront entre 6 et 16 degrés mais sans vents à décorner les boeufs. Peille et Meille vont toujours bien. Pour ce qui est de la déforestation, il serait bon pour leur avenir sur cette île continent que les Australiens se décident enfin à replanter les forêts disparues de par l'exploitation des habitants. Ces régions que vous avez traversées semblent être régentées davantage par le minéral que le végétal. Et l'humain comme la faune ont besoin d'oxygène pour vivre. En tout cas, cette île-continent est très surprenante à bien des égards. Zotches des bastennois et Bons Vents ! C'est le cas de le dire ...

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