dimanche 3 mars 2019

Bon, suite du voyage après un mois à Cuba où il n'est pas imple de communiquer, mais vous allez tout comprendre, du moins je l'espère!!!!!

30 janvier, on décolle de Cancun et une heure plus tard, l'avion se pose sur le tarmak de La Havane.
Cuba, dernière étape du voyage.
L'aéroport est moche en gris béton et rouge!
Le rouge de la révolution, le rouge du socialisme à la cubaine!
"Soliasismo", le mot de trop employé par Fidel Castro en 1959 et qui a fait fuir tous les chinois, pourtant installés sur l'île depuis 1840 !!!
Nous logeons dans un quartier populaire du Centro Havana, chez Carlos.
Nous sommes en début d'après-midi donc nous partons faire nos courses pour le repas du soir et surprise, nous ne trouvons pas grand chose. Du pain, du beurre, du riz, des pâtes, de la sauce tomate, des tomates, des poivrons, un ananas et trois bananes. Pas d'oeufs !!!!
Au retour, Carlos nous explique qu'ils ont encore des tickets de rationnement et qu'il y a des jours pour ci et des jours pour ça !!!!

Et puis le paradoxe nous saute à la figure lorsque nous entrons dans le premier retaurant d'état interdit au cubains donc !!!!
A la carte, il y a de tout. du poisson, de la viande, des légumes, des crevettes, de la langouste.
Le peuple se demande ce qu'il va bien pouvoir manger demain alors que le nanti ne se pose pas de question!
Nous avons choisi de loger chez l'habitant, comme partout lors de nos voyages ou presque, pour savoir comment   vivent les gens. D'entrée, nous sommes plongés dans la réalité cubaine.
Bien sûr les quartiers  touristiques sont rénovés et plus attrayants mais l'économie double n'est que la triste réalité. Le marché officiel d'un côté, le marché semi officiel et le marché noir de l'autre. Le soir, on a vu des jeunes arriver chez nos logeurs, qui attendaient que nous partions nous coucher pour  sortir et vendre ce qu'ils avaient dans leur sac à dos.

On ne parle pas politique, le sujet n'est pas bienvenu.
Comme nous passons plusieurs jours dans chaque logement, une confiance s'installe un peu et les langues se délient.
Il existe, non pas dans chaque quartier, mais dans chaque pâté de maison, une personne qui pratique la délation auprès des autorités. Propos politiques ou discussions bizarres sont vite connus des services compétants.
J'ai compris pourquoi on on peut voir deux personnes discutant à voix basse en plein milieu de la rue. Sur les trottoirs les murs ont des oreilles. C'est encore le réalité cubaine que l'on apprend quand on loge chez l'habitant.
Partez à Cuba avec un organisme, dans un hôtel "all inclusive" et vous ne comprendrez pas ce qui de passe réellement. Vous vous plaindrez probablement de manger toujours les mêmes choses dans ces buffets bien garnis mais répétitifs.
De plus, une tornade, avec des vents d'environ 300 kms/heure s'est abattue sur le sud de la capitale. Coupures d'électricité, pas de wifi. Je ne sais pas quand vous pourrez me lire à nouveau mais ce n'est pas la première fois que ça nous arrive en voyage, aussi soyez patients!
Dans l'ensemble, les gens sont plutôt sympas!
Ah oui,  j'oubliais, pour trouver du rhum, des  cigarettes, un téléviseur, pas de problème ! ? !
Il y a tout de même le charme des grandes avenues de la vieille ville et de ces voitures américaines d'un autre âge aux carrosseries bien entretenues mais ayant sous le capot un moteur Lada ou Nissan !!!! Nous avons pu voir quelques vieilles Opel, une 4 cv, une dauphine, une Aronde, une Morris, des 404 et une 403. Cuba est un vrai musée de la voiture ancienne.
Comme disait un français rencontré durant le voyage, ça fait tout de même penser à un zoo toute cette galerie exposée uniquement au tourisme et masquant la réalité des rues juste derrière où la musique et le rhum leur font oublier le quotidien.
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C'est aussi très drôle de voir cette mamie remuer du popotin sur un air de rumba. Très bizarre ce pays et nous n'en sommes qu'au début !!!!!!













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