09 janvier 2023
Comme je le disais dans l’article précédent, nous prenons les choses comme elles viennent et profitons des instants donnés. Donnés par qui, par quoi ? Uniquement le présent, l’instant présent, incontrôlable mais bien présent. Juste une seconde avant qu’il ne devienne imparfait, comme on nous l’a appris, à notre époque, où le vocabulaire et la grammaire figuraient au programme scolaire imposé.
Question : pourquoi un moment qui appartient au passé très proche, puisque c’est la seconde d’avant, devient-il imparfait ? Le passé simple sera-t-il plus parfait ou perfectible ?
Je vous laisse réfléchir à la chose, dans le but de vous perfectionner, si vous en avez besoin ou le juger utile !
Nous avançons, nous aussi, dans la découverte et regardons autour de nous pour voir, apprécier.
Un cimetière particulier, à flanc de colline, vêtu de carreaux noirs et blancs nous attire, comme si ces deux couleurs étaient la mémoire d’un peuple qui fut soumis à l’esclavage et désirant faire la paix même au-delà de la vie ? C’est possible ! Mais il y a des tombes plutôt étranges et rigolotes, et notamment deux d’entre elles où la profession du défunt est bien mise en valeur ou en scène. Je vous laisse deviner et probablement rire de ces clichés.
Je vous ai déjà parlé de la pluie, mais nous avons vécu, volontairement, une baignade sous averse tropicale. Comme je vous l’ai décrit, c’est dru et intense. Les gouttes claquent sur la surface de l’eau , provoquant une ambiance étrange de bien être assez difficile à raconter mais déclenchant le sourire d’un moment unique qui va entrer dans nos mémoires, sûrement dans une case marquée : À graver !
Images de rue montrant le quotidien des gens d’ici :
Pour reparler du danger de certaines plages, voici l’anse Laborde. Les couleurs du lagon et le doux mouvement des vagues donnent une irrésistible envie d’y plonger n’est-ce-pas ? Hélas, des courants de fond traîtres s’insinuent sous cette douceur et le danger est très grand !!!
Le mémorial dédié à l’esclavage et son abolition en 1848 est aussi un endroit marquant. Le respect, en silence ou chuchotements est très évocateur. Pas grand chose à dire sinon le recueillement et un sentiment de honte face à notre histoire et la bêtise humaine.
Coucou les amis, Très émouvant témoignage de ce que fut l'exploitation des uns, surtout noirs, par les autres, essentiellement blanc. Ce très beau cimetière noir et blanc me renvoie comme un écho à la fameuse chanson de Claude Nougaro : Armstrong
RépondreSupprimerArmstrong, la vie, quelle histoire ?
C'est pas très marrant
Qu'on l'écrive blanc sur noir
Ou bien noir sur blanc
On voit surtout du rouge, du rouge
Sang, sang, sans trêve ni repos
Qu'on soit, ma foi
Noir ou blanc de peau
Armstrong, un jour, tôt ou tard
On n'est que des os
Est-ce que les tiens seront noirs ?
Ce serait rigolo
Allez Louis, alléluia
Au-delà de nos oripeaux
Noir et blanc sont ressemblants
Comme deux gouttes d'eau.
Ainsi qu' à Aimé Césaire, « chantre de la négritude », poête, écrivain ,député-maire de Fort-de-France, porte-drapeau du surréalisme, anticolonialisme, exaltation de la « négritude »..qui de là-haut doit être consterné par une partie de l'humanité qui n'a rien compris à la Négritude jusqu'à imposer la suppression de ce terme ou de nègres en Littérature, dans tous les Arts ....
En tout les cas merci pour votre beau reportage....
Adishatz
Finalement il n'y a pas que le long de la côte landaise que les courants sont traîtres....De quoi nous plaignons-nous ? Mais il faut reconnaître que le fond de la mer est beaucoup plus coloré que le long des côtes aquitaines...Bonne continuation ....
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