vendredi 13 janvier 2023

 09 janvier 2023 

Comme je le disais dans l’article précédent, nous prenons les choses comme elles viennent et profitons des instants donnés. Donnés  par qui, par quoi ? Uniquement le présent, l’instant présent, incontrôlable mais bien présent. Juste une seconde avant qu’il ne devienne imparfait, comme on nous l’a appris, à notre époque, où le vocabulaire et la grammaire figuraient au programme scolaire imposé.

Question : pourquoi un moment qui appartient au passé très proche, puisque  c’est la seconde d’avant, devient-il imparfait ? Le passé simple sera-t-il plus parfait ou perfectible ?

Je vous laisse réfléchir à  la chose, dans le but de vous perfectionner, si  vous en  avez besoin ou le juger utile !

Nous avançons, nous aussi, dans la découverte et  regardons autour de nous pour voir, apprécier.

Un cimetière particulier, à flanc de colline, vêtu de carreaux  noirs et blancs nous attire, comme si ces  deux couleurs étaient la  mémoire d’un peuple qui fut soumis à l’esclavage et désirant faire la paix même au-delà de la vie ? C’est possible ! Mais il  y a des  tombes plutôt étranges et rigolotes, et notamment deux d’entre elles où la  profession du défunt est bien mise en valeur ou en scène. Je vous laisse deviner  et  probablement rire  de ces clichés.





Autre moment, un iguane traversant la plage. Que cherche t -il ? Il semble vouloir faire partie du spectacle quotidien, mais inonde l’instant de ses couleurs imposantes. Merci d’être passé par là !



Je vous ai déjà parlé de la pluie, mais nous avons vécu, volontairement, une baignade  sous averse tropicale. Comme  je vous l’ai décrit, c’est dru  et intense. Les gouttes claquent sur la surface de l’eau , provoquant une ambiance étrange de  bien être assez difficile à  raconter mais déclenchant le sourire d’un moment unique qui va entrer dans nos mémoires, sûrement dans une  case  marquée : À graver !

Images de rue montrant le quotidien des gens d’ici :












Pour  reparler du danger de certaines plages, voici l’anse Laborde. Les couleurs du lagon et le doux mouvement des vagues donnent une irrésistible envie d’y plonger n’est-ce-pas ? Hélas, des courants de fond traîtres s’insinuent sous cette douceur et le danger est très grand !!!


Le mémorial dédié à l’esclavage et son  abolition en 1848 est aussi un endroit marquant. Le respect, en silence ou chuchotements  est  très évocateur. Pas grand chose à dire sinon le recueillement et un sentiment de honte  face à notre histoire et la bêtise humaine.







2 commentaires:

  1. Coucou les amis, Très émouvant témoignage de ce que fut l'exploitation des uns, surtout noirs, par les autres, essentiellement blanc. Ce très beau cimetière noir et blanc me renvoie comme un écho à la fameuse chanson de Claude Nougaro : Armstrong
    Armstrong, la vie, quelle histoire ?
    C'est pas très marrant
    Qu'on l'écrive blanc sur noir
    Ou bien noir sur blanc
    On voit surtout du rouge, du rouge
    Sang, sang, sans trêve ni repos
    Qu'on soit, ma foi
    Noir ou blanc de peau

    Armstrong, un jour, tôt ou tard
    On n'est que des os
    Est-ce que les tiens seront noirs ?
    Ce serait rigolo
    Allez Louis, alléluia
    Au-delà de nos oripeaux
    Noir et blanc sont ressemblants
    Comme deux gouttes d'eau.

    Ainsi qu' à Aimé Césaire, « chantre de la négritude », poête, écrivain ,député-maire de Fort-de-France, porte-drapeau du surréalisme, anticolonialisme, exaltation de la « négritude »..qui de là-haut doit être consterné par une partie de l'humanité qui n'a rien compris à la Négritude jusqu'à imposer la suppression de ce terme ou de nègres en Littérature, dans tous les Arts ....
    En tout les cas merci pour votre beau reportage....
    Adishatz

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  2. Finalement il n'y a pas que le long de la côte landaise que les courants sont traîtres....De quoi nous plaignons-nous ? Mais il faut reconnaître que le fond de la mer est beaucoup plus coloré que le long des côtes aquitaines...Bonne continuation ....

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