mardi 12 mars 2024

 Vendredi 8 mars

Après le premier parc  animalier, nous repartons vers l’ouest pour terminer la  boucle toute au  sud de l’Afrique et profiter du bord de mer, si  possible, en baignade et randonnée.

Mossel bay, première étape maritime. l’océan gronde juste au  pied de l’appartement loué et  la  baignade est courte, vivifiante mais moins froide qu’à Cape  Town où je n’avais pas été  plus haut que la taille !

Le lendemain, sur une plage moins forte en  vagues et protégée des requins à l’aide de  filets tendus au  large, je  tiens un peu plus longtemps. N’oublions pas que l’Antarctique envoie des courants très froids et qu’ils  n’ont pas le « Gulf stream » qui tempère  nos eaux européennes.


Étape suivante, toujours maritime, Hermanus, on se rapproche de Cape  Town où  nous terminons la  première boucle du  voyage. Grande baie au  pied des montagnes. Côte sauvage déchiquetée avoisinant de  longues plages ourlées de  dunes au  sable gris clair et  très fin. Baignade limitée à un secteur très peu large  et  surveillée façon « Alerte à Malibu » sans Pamela Anderson !

Au  petit matin, surprise; durant la nuit un hibou  grand duc  est venu se reposer sur  une  branche juste au-dessus de la terrasse..



Parenthèse :

Après avoir discuté assez longuement avec Sophia, notre hôte à Addo Éléphant, notre regard  s’aiguise et notre naïveté prend une claque. Pas forcément notre naïveté mais notre espoir d’une autre vision des choses.

Comme je l’ai précisé dans un article précédent, j’attends de  pouvoir poser un  regard, voire pire, un  jugement sur le rapport entre les Hommes de ce pays.

Blancs  colonisateurs en  minorité d’un côté et noirs autochtones majoritaires  de  l’autre.

Grâce à Sophia, française et mariée à un sud  africain, notre vision a changé.

L’apartheid des années 90 a progressé, dans le sens où les écriteaux « réservé aux blancs », « réservé aux noirs », ne sont plus présents ; mais le  contexte reste le même. Tout est ancré sur  une ségrégation d’origine et irréversible malgré une  image positive montrée au monde entier.

On ne  s’aime pas, on  se mélange pas. On a peur, surtout le  blanc qui  craint le noir qui  reste l’homme des petits boulots mal payés et que l’on encourage  surtout pas à aller vers une éducation , pour lui et ses enfants, qui pourrait nuire à la suprématie du  maître blanc. Celui ci  se  protège avec du fil barbelé ou des clôtures électriques autour de sa  propriété. Il paie des gardiens noirs pour surveiller son  domaine, en espérant qu’ils soient de  confiance.

Ce  pays est difficile à vivre, tout en  apparence et où je ne pourrai pas m’installer car je serai malheureux de me battre pour des valeurs qui restent risibles pour les gens d’ici, quelque soit leur couleur.

Donc on visite un  très beau pays, avec toutes les précautions nécessaires pour rester à notre place de touriste voyeur.

Nous découvrons des paysages, des animaux, des personnes et  devons nous contenter d’être observateur non gêneur. Cela  fait partie des voyages tels que nous les concevons, c’est notre choix et ce  n’est jamais décevant puisque nous apprenons encore et toujours.

je  termine là  cette parenthèse plutôt négative mais nécessaire à la compréhension de ce que l’on vit avec cette courte vidéo d’un Township ou Favella ou bidonville.


Mardi 12 mars 

Après Hermanus, dernière étape de  première boucle de  trois semaines à Simon’s town. Nous sommes à quelques kilomètres du cap de Bonne Espérance. Ce  n’est pas le cap  le plus Sud  de  l’Afrique, comme on le croit souvent mais c’est le plus connu, occultant ainsi le  cap des Aiguilles qui  est lui, le plus austral du continent africain et  pas très éloigné d’ici..

Nous sommes entourés de  monts  arides et  sauvages, ourlés de jolies plages où des piscines à marée  permettent une baignade à l’abri des  grosses vagues, dans une eau entre 17 et 18 degrés. Ce  n’est pas des  plus chaud mais c’est tonique.

C’est aussi à quelques kilomètres d’ici que s’ébattent des manchots d’Afrique du Sud. Ils  étaient 2 en 1982 et la colonie avoisine  les 2000 de nos jours.

Au vu  programmes  proposés par la télévision, c’est sûr qu’ils  ont préféré faire l’amour !










1 commentaire:

  1. Dommage que les humains blancs, noirs, jaunes, rouges, métis, ... soient toujours aussi stupides, imbus d'eux-mêmes, très souvent sans foi ni loi mais se montrant toujours si hypocrites contrairement aux animaux qui dans l'ensemble ne tue que par nécessité pour se nourrir. Finalement, la faune est bien plus souvent respectueuse de la nature que l'humain... Ici, la violence va croissante, chaque jour c'est un meurtre par couteau, attaque envers des élus du peuples, les maires ne sont plus à l'abri : il y a de moins en moins de concertation pour organiser, prendre des décisions pour le bien-être de la population mais des pugilats municipaux...Cela gagne les Landes, le Béarn, la Dordogne, le Lot-et-Garonne...Les humains ne proposent plus de solutions communes, ne réfléchissent pas au futur mais ne cessent de s'invectiver...Mais, je suppose qu'en Afrique du Sud, où les Afrikaners et encore davantage les Sujets de sa Majesté Britannique, les relations ont et sont toujours excécrables...Des "Gabonais" et des "Congolais" amis de Port-Gentil ou de Brazzaville n'ont jamais réussi à travailler sereinement en Afrique du Sud...Cela a toujours été ainsi... En attendant, c'est un magnifique pays et vous faitess bien de profiter de cette belle nature.

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