On reprend la route où plutôt la piste sur 300 kilomètres jusqu’à Walvis Bay où nous passons de 40 à 17 degrés ! Encore un contraste namibien, tout comme ces paysages une fois de plus incroyables que nous avons traversé aujourd’hui.
Du désert de sable rouge, nous virons à la roche grise bordée de dunes ocres puis passage par un canyon de roches bleue vert tout en circonvolutions, un peu comme un rouleau de l’océan qui se serait figé, pour passer ensuite à un désert de pierre (reg) qui n’en finissait pas et terminer par des dunes se sable blond, décoiffées par un vent de Sud pas vraiment chaud dans une ambiance brumeuse presque inquiétante !
Nous avons changé nos plans pour ces 2 jours à venir car au vu de la météo, le camping serait galère donc nous avons loué un chalet très sympa où nous serons à l’abri des assauts du vent et du sable, sans oublier notre corps musclé (Ah ah !!!) qui a subi les secousses assez rudes de la piste durant 6 heures !
On profite du bord de mer pour se régaler de poisson et observer une énorme colonie de flamants qui profitent de la lagune pour picorer la vase à la recherche de plancton mais surtout de ces petites crevettes qui leur donnent cette pigmentation prononcée sur le plumage, le bec et les pattes.
Encore et toujours de la piste vers un camp sauvage en pleine brousse au pied du mont Brandberg qui culmine à 2570 mètres. L’accueil est très agréable mais beaucoup de mouches, trop de mouches ; on reste une nuit et on repart à l’aventure, toujours vers le Nord où nous espérons trouver une place dans un camp de montagne repéré sur une application incontournable pour les baroudeurs nommée « Ioverlander ».
Pas de chance, aucune place libre avant le lendemain. On ne se voit pas reprendre la piste donc on décide de se faire un petit plaisir dans le lodge magnifique qui jouxte le camp. Bungalows au toit chaume, piscine taillée dans la roche. Allez profitons !!!
Retour à la dure réalité du campeur de brousse dès lendemain. On peut, malgré tout, profiter de la piscine du lodge voisin et croyez , ce n’est pas un luxe, vu la température extérieure qui avoisine les 4O degrés.
On s’est inscrit pour une découverte d’une demi journée dans la brousse avec un guide qui nous emmène dans des endroits d’une beauté saisissante et à recherche de l’éléphant du désert.
Ce dernier est un proche cousin de l’éléphant de la savane. Il est plus haut sur pattes et celles-ci sont plus fines car il parcourt beaucoup de kilomètres pour trouver sa pitance de feuillage et se désaltérer dans des cours d’eau tellement rares. Il lui a fallu s’adapter à cet environnement plus hostile, lui donnant moins d’élégance que son cousin mais adaptation oblige…….
Nous approchons doucement, en remontant toujours au Nord, du parc National d’Etosha et contents de quitter demain matin ce lieu envahi de moucherons qui rendent ennervant le quotidien de l’endroit !
edouard ca donne envie cette piscine
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